Vingt ans après le titre historique de Zagreb en 2003 et six ans après leur second sacre à Hambourg en 2017, l’équipe de handball féminin de la France a ajouté une troisième étoile à son palmarès mondial. Cette victoire a été décrochée ce dimanche à Herning, au Danemark, lors d’une finale épique face à la Norvège (31-28). Une revanche pour les Françaises, qui avaient été dominées par la Norvège lors de la finale en 2021 en Espagne (29-22).
Il s’agit de la septième finale pour la France, qui avait précédemment buté à trois reprises contre la Norvège en 1999 (24-24 a.p.) lors de sa première apparition à ce niveau, puis en 2011 (24-32), et enfin il y a deux ans. Cette fois-ci, à l’instar de leur performance en 2017 (23-21), les championnes olympiques ont su résister à la pression, privant ainsi leurs meilleures adversaires d’une cinquième couronne mondiale. Notons que c’est la première fois que l’équipe d’Olivier Krumbholz remporte tous ses matches dans un championnat mondial.
Ce sacre revêt une signification particulière pour Olivier Krumbholz, le sélectionneur historique de la France, qui a décidé que ce serait son douzième et ultime Mondial. Alors que, en 2015, Alain Portes avait brièvement pris sa place sans succès, la décision de Krumbholz de revenir en janvier 2016 s’est avérée payante. Sous sa direction, l’équipe de France féminine de handball a décroché une quatorzième médaille en vingt-quatre ans, toutes remportées sous sa tutelle. Avec cette victoire mémorable, Krumbholz peut désormais prendre sa retraite en toute sérénité, laissant derrière lui un héritage inégalé dans l’histoire du handball féminin français.