Depuis la décision de justice rendue ce jeudi matin, le promoteur de la Super League A22 a pris une place prépondérante dans les médias, initiants diverses spéculations. Parmi celles-ci, émerge la possibilité d’une nouvelle réforme de la Ligue des Champions pour la prochaine saison.
La nouvelle mouture de la Ligue des Champions, en vigueur depuis la saison 2021-2022, prévoit l’expansion du nombre d’équipes participant dès la première phase, passant de 32 à 36, sous la forme d’un mini-championnat. Malgré les rumeurs circulant depuis l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne, l’UEFA a confirmé son engagement envers cette nouvelle structure.
« Les clubs estiment que le nouveau format de la compétition est bien meilleur que l’actuel », déclarent plusieurs sources proches de l’UEFA et de l’Association européenne des clubs (ECA) à RMC Sport.
Un acteur clé dans ce débat est l’ECA, le puissant syndicat des clubs européens dirigé par Nasser Al-Khelaïfi. Depuis plusieurs mois, l’ECA continue de s’agrandir, facilitant le dialogue direct entre les clubs et l’UEFA, notamment sur les aspects commerciaux et marketing. Si les clubs peuvent faire valoir leurs opinions de manière concrète, une évolution pourrait se produire, transférant le pouvoir de l’instance européenne vers les clubs sans altérer les mécanismes déjà en place.
L’unité entre l’UEFA, les clubs et les dirigeants politiques, généralement opposés à la Super League, restera cruciale. Le promoteur de la Super League, quant à lui, estime possible de renverser l’UEFA dans les mois à venir en ralliant des institutions du football européen. L’avenir des compétitions gérées par l’UEFA reste au cœur des débats, avec une attention particulière portée à l’influence croissante de l’ECA et au rôle déterminant des clubs dans les décisions à venir.
source: RMC