En 1996, lors des Jeux Olympiques d’Atlanta, Jean Galfione, le Parisien au cœur breton, a écrit une page glorieuse de l’histoire du sport français en décrochant la médaille d’or au saut à la perche. Né dans le 16ème arrondissement de Paris, Galfione a été façonné par une énergie débordante et une passion pour l’athlétisme qui a finalement trouvé son exutoire dans le saut à la perche.
Sa mère, une gymnaste de haut niveau, l’a initié aux joies de l’activité physique, et très tôt, il a été intrigué par les exploits sportifs. Le déclic survient lorsqu’il rencontre l’entraîneur Maurice Houvion lors d’un match interclubs à la Porte de Pantin. Galfione, doté d’une mobylette délabrée, n’hésite pas à traverser le Bois de Vincennes pour se rendre à l’INSEP, le centre sportif d’excellence. Ces efforts témoignent de sa détermination et de sa volonté de réussir.
Sa carrière prend un tournant décisif lorsqu’il devient champion du monde junior, mais le moment le plus mémorable survient aux Jeux d’Atlanta en 1996. Là, il est confronté à l’absence de la légende Sergeï Bubka, blessé, ouvrant la voie à une compétition acharnée. Avec une performance exceptionnelle et un record olympique de 5,92 mètres, Galfione devient le deuxième Français à décrocher l’or olympique au saut à la perche.
Jean Galfione a ainsi inscrit son nom dans l’histoire du sport français, rejoignant un cercle sélect de champions olympiques. Son parcours, ponctué de détermination, d’efforts incessants et de succès, continue d’inspirer les générations futures de sportifs.
Source: francebleu