À l’approche de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2023) en Côte d’Ivoire, l’excitation monte, mais le regard se tourne également vers les récompenses financières qui attendent les équipes participantes, avec des écarts significatifs par rapport à d’autres compétitions internationales.
La compétition tant attendue, qui se déroulera du 13 janvier au 11 février, promet d’offrir une enveloppe financière conséquente au vainqueur final. La Confédération Africaine de Football (CAF) maintient la prime inchangée, et le pays qui succèdera au champion en titre, le Sénégal, recevra un chèque de 5 millions de dollars (environ 3 milliards de francs CFA).
Ce montant, bien que considérable, soulève des interrogations lorsqu’on le compare à d’autres compétitions majeures. En particulier, l’écart avec le Championnat d’Europe des nations (Euro) est flagrant, car le vainqueur de l’Euro 2020 a empoché plus du double, soit 10 millions d’euros. La disparité est également frappante avec la Copa América, qui, malgré un nombre réduit de participants (12 équipes), a offert une récompense de 10 millions de dollars à l’Argentine, vainqueur de l’édition 2021.
La CAN, malgré son prestige, semble être à la traîne en termes de rémunération, posant ainsi la question de la nécessité d’une meilleure dotation de la CAF. Alors que l’écart financier entre l’Afrique et d’autres continents persiste, des voix s’élèvent pour une réévaluation des primes afin de refléter le niveau de compétitivité et d’excellence atteint par les équipes africaines sur la scène internationale.
Au-delà de la CAN-2023 en Côte d’Ivoire, les espoirs sont placés dans une augmentation significative de la dotation pour les futurs vainqueurs, marquant ainsi une étape vers une reconnaissance équitable du talent et de l’engagement des équipes africaines dans le monde du football.
SOURCE : PLANETEFOOT.sport