Chelsea traverse une période tumultueuse depuis l’arrivée de Todd Boehly à la tête du club. Cette saison, les résultats sont loin d’être à la hauteur des attentes des nouveaux propriétaires, dont l’objectif était de rivaliser avec des équipes telles que Liverpool et Manchester City. Avec seulement 36 points, les Blues se trouvent actuellement à la onzième place du classement, à près de 30 points des leaders de la Premier League, sans même participer à une compétition européenne.
Outre ces difficultés sur le plan sportif, le club londonien doit également faire face à un problème majeur concernant son stade, Stamford Bridge. La direction, confrontée à la vétusté de l’enceinte et à sa capacité limitée à 40 000 places, étudie différentes options pour le rénover ou en construire un nouveau. Cependant, ces projets s’avèrent complexes et coûteux.
L’idée initiale était de restaurer Stamford Bridge tout en louant temporairement une autre enceinte dans la capitale pendant les travaux. Mais les alternatives sont limitées, notamment en raison de la capacité réduite des stades disponibles, comme Craven Cottage, le terrain de Fulham. Une autre possibilité serait de déménager temporairement à Wembley, comme l’a fait Tottenham, mais cette option présente également des inconvénients en termes de localisation et de coûts.
Une troisième option consiste à construire un nouveau stade sur un terrain acheté à cet effet, mais cela impliquerait des dépenses considérables, tant pour l’achat du terrain que pour la construction du stade. La durée des travaux, estimée à 6 ans, nécessiterait également de trouver une solution temporaire pour jouer les matchs à domicile pendant cette période, ajoutant ainsi un autre défi financier et logistique pour le club.
En résumé, Chelsea est confronté à un véritable casse-tête financier et organisationnel pour résoudre les problèmes liés à son stade, avec des implications importantes pour son avenir à long terme.