Aliou Cissé, le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, a partagé ses sentiments concernant la décision de Youssouf Sabaly de prendre sa retraite internationale. Louant le talent exceptionnel et l’intégrité du latéral sénégalais, qu’il a personnellement recruté pour rejoindre l’équipe nationale, le coach des Lions exprime sa tristesse face à ce départ.
« C’est un garçon avec qui j’ai une bonne relation, un joueur que j’ai tout fait pour qu’il rejoigne l’équipe nationale. Il est l’un des meilleurs à son poste, pratiquement le meilleur sur le continent. C’est un garçon qui a toujours été honnête avec moi, et j’ai toujours été franc avec lui. Je sais que s’il prend la décision de ne pas revenir en équipe nationale, c’est qu’il est très mature et que cela a été mûrement réfléchi. Ces dernières années, il n’a pas beaucoup joué, notamment depuis qu’il a signé au Betis Séville, en raison de nombreux problèmes de santé. Donc, quand un joueur aussi équilibré, droit et honnête que Youssouf m’appelle pour me dire : ‘Coach, j’ai bien réfléchi, je veux arrêter’, même si j’essaie de le convaincre, je sais au fond de moi que je ne pourrai pas le persuader. Je le connais, je sais qu’il est un homme de parole et qu’il ne ment pas », a déclaré Aliou Cissé lors de la publication de la liste des joueurs retenus pour les prochains matchs du Sénégal.
Malgré sa déception, le sélectionneur des Lions a exprimé sa gratitude envers Sabaly pour sa contribution précieuse, son professionnalisme exemplaire et son rôle en tant que modèle pour l’équipe. « C’est une énorme perte pour nous, car nous aurions aimé qu’il continue à porter le maillot de l’équipe et à défendre les couleurs du Sénégal. Mais quand un joueur décide d’arrêter, on ne peut pas le forcer, c’est son choix. La seule chose que je peux dire, c’est que je le remercie pour tout ce qu’il a fait pour cette équipe nationale du Sénégal, pour son honnêteté, sa franchise et son professionnalisme. Il a été un exemple, il faisait partie de nos cadres. Donc, c’est une grosse perte pour nous », conclut-il.